Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Un mois après Jésus-Christ par Chawki Amari

Publié par The Algerian Speaker sur 11 Octobre 2013, 20:30pm

Catégories : #Point zero de chawki Amari

Effectivement, les analyses du moment sont un peu sauvages, souvent gratuites et aussi différentes entres elles que les figures de l'opposition. Que ce soit à propos d'un quatrième mandat, d'une reconduction pour deux ou 132 ans, des guerres internes ou de la réforme de la Constitution, les décryptages politiques n'ont pas l'air très sérieux. Mais on ne peut pas accuser ces analystes, qu'ils soient journalistes, politologues ou coiffeurs. Quand le silence des autorités sur le futur proche est la seule donnée, on ne peut pas s'en étonner. On peut juste être surpris que l'anormalité de la gouvernance soit devenue banale, avec un Conseil de ministres par an là où il devrait y en avoir un par semaine et un discours à la Nation par an là où il devrait y en avoir un par mois.

Ce service minimum explique le manque de faits ou de déclarations pour étayer une analyse. Obligés de se contenter de potins de cafés, les décrypteurs tentent chaque jour l'impossible : analyser la démarche de dirigeants dont on ne sait pas ce qu'ils pensent, tout en étudiant leur vision alors qu'ils ne disent rien. Ce qui donne des envolées de ce style : Saïd aurait téléphoné à Hamid pour lui dire de réquisitionner 474 bus pour un méchoui de campagne, pendant que le général Glouglou aurait dit en secret à Farida que la wilaya a obligé le DRS à repeindre la façade de son siège.

En réalité, on ne sait pas grand-chose, ce qui pousse les Algérien(e)s à errer comme des nomades sur une terre qui ne leur appartient pas et de laquelle ils peuvent être exclus à n'importe quel moment. Si, on sait au moins une chose. Un des ministres fraîchement promu à un poste-clé est surnommé Jésus-Christ dans son département. Pourquoi ? Parce qu'il se comporte comme le fils de Dieu, n'ayant de comptes à rendre qu'à ce dernier, qui l'a nommé. L'analyse ? Le Messie qui criait amour, gloire et beauté, est mort tout nu, cloué sur une croix. Amen.

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